Le roi sève, seigneur de la mangrove (fiche terminée)

Nom :
Druenn Tugdual An Sigh’

Surnom(s) :
Prétendant régner sur la mangrove, son domaine, Druenn se surnomme lui-même le roi sève, seigneur de la mangrove. Très peut connaissent son véritable nom et de fait, il est connu sous cette dénomination. Ce ne sont, bien sûr, aucunement des titres officiels.
En revanche, certains le surnomment dans son dos et par moquerie le roi champignon ou le roi toc.

Race :
Comme l’attestent son physique gracieux et élancé ainsi que les oreilles longues et pointues qu’il arbore, le roi sève est de la race des älvas.

Titre(s)/fonction(s) :
Il y a bien longtemps que celui qui se fait appeler le roi sève, seigneur de la mangrove, n’a plus aucun titre ni aucune fonction auprès de qui que ce soit d’autre que de lui-même et la nature végétale qu’il chérit particulièrement.

Age :
Malgré l’apparente jeunesse du roi sève, ses yeux ont vus passer bien des éons.

Apparence physique :
Forme courante de la tenue végétale du roi sève (sans les parties métalliques)
D’une grande beauté, presque juvénile, le roi sève semble en effet particulièrement jeune et seuls ses intenses yeux bleu nuit, presque violet, laissent transparaître la grande sagesse que les nombreuses années lui ont inspirée. Contemplatif, son regard se révèle par ailleurs souvent perdu dans le lointain de ses pensées.
Sa longue chevelure blanche, épaisse et fournit, encadre un visage marqué d’étranges symboles ; un triangle bleu, pointe vers le bas, trône entre ses yeux, autour de son regard, une sorte de « papillon » forme comme un masque, enfin, une ligne courbe et rectangulaire lui barre le front.
Quand à ses oreilles, longues et pointues, elles saillent de sa tignasse et le désignent évidement et sans aucune erreur possible comme un membre de la race älva.
Mesurant 1m82, sa stature svelte et élancée est moyenne pour ceux de son espèce. Sa musculature est sèche et fine et s’il ne pourrait prétendre rivaliser en force brute, rare sont ceux qui peuvent se targuer d’une agilité, d’une adresse et d’une rapidité comparable à la sienne.
Sa tunique, simple et complexe à la fois, est faite de fibres végétales maintenues vivantes par une étrange magie. Elle peut ainsi et selon les besoins, s’épaissir pour lutter contre le froid, s’affiner lors de températures élevées, ou encore, pousser ou se racornir pour couvrir ou découvrir des zones de peau plus ou moins grande. La couleur également change selon les saisons et les températures. Ainsi, au printemps elle sera plutôt verte tandis qu’à l’automne, elle tirera plutôt dans des teintes brunâtres.
Enfin, le seigneur de la mangrove ne porte aucun bijou ni babiole d’aucune sorte à l’exception d’une bague portant le symbole de sa famille aujourd’hui déchue. Il est de plus et malgré son caractère sauvage et solitaire, toujours impeccablement propre, ses cheveux parfaitement entretenus et sa tenue toujours irréprochable.

Lieu de vie :

Le roi sève vit dans l’épaisse et sauvage mangrove à l’est de l’île de Firimar. Il considère cette mangrove comme son domaine.

Caractère :
Fier et d’une certaine façon raffinée, le roi sève possède le charisme des princes déchus. Parfois méprisant souvent hautain, il manque de tolérance et de patience envers tout ce qui n’appartient pas au règne de la nature sauvage. D’ailleurs, au fil du temps passant, il est devenu comme cette dernière, d’une neutralité absolue et capable d’autant de douceur que de cruauté, semblant ne plus avoir aucune notion de bien ou de mal. Solitaire et mystérieux, le roi sève peut paraître sauvage mais apprécie tout de même les visiteurs lorsque ceux-ci traitent la nature, son domaine et lui-même avec déférence. Excentrique et rêveur, il possède la sagesse des ermites et la mélancolie des poètes. Mystique et érudit, il possède des grandes connaissances dans les domaines de la nature et de l’occulte. Il maîtrise de nombreux rituels tous liés à la nature et connais la mangrove mieux que personne.
Enfin, pour une raison connue de lui seul … et peut être d'éventuels survivants de son passé, il possède une solide rancœur envers son propre peuple et particulièrement pour la noblesse alvä.

Qualité(s) :
Perfectionniste, observateur et intelligent,

Défaut(s) :
Un peut mégalomane, peu sociale et hautain, voir même parfois carrément méprisant.

Citation(s) type(s) :
« La nature est pour moi un foyer à nul autre comparable. Et peu me chaux les fastes citadines, elles ne sont qu’illusions gangrénées menant à la déchéance. »
« Ne sous-estimez pas la force de la nature. Elle cache derrière sa sereine tranquillité, une sauvagerie sanguinaire que les précieux qualifient de barbare et que les barbares envient. »

Pouvoir racial :
Don des Älvas [don commun et exclusif à tous les älvas, ce pouvoir accorde à son possesseur la capacité de communiquer avec toutes les formes d’être vivant (animaux, végétaux, etc.) ainsi qu’avec les esprits de la nature.]

Pouvoir personnel :
Don du seigneur végétal [don particulièrement rare, ce pouvoir offre à son possesseur la capacité de contrôler toutes les formes d’être vivant végétal.]

Compagnon(s) :

Astraanir, le drako-fée ; [Astraanir est un dragonnet. Comme tous les dragonnets, il est de petite taille (lui est environ de la taille d’un gros chat). Pour autant, les esprits avisés ne les sous-estiment pas car s’ils sont bien moins dangereux que leurs grands cousins les dragons, ils restent, malgré tout, de redoutables adversaires. Astraanir, communique par télépathie, crache du feu et possède les pouvoirs d’un maître illusionniste. Ses crocs et ses griffes sont à même de provoquer de terribles blessures. Son caractère est généralement jovial et espiègle, rarement agressif. Mais gare à celui qui provoquerait sa colère, il risquerait de se retrouver dans un monde illusoire qui lui ferait perdre l’esprit.
Sa couleur lui vaut le surnom de drako-fée]

Arme(s) :
Skouriez, la liane étrangleuse ; [Skouriez est un fouet fait de lianes tressées qu’une étrange magie maintient vivantes et dont les épines secrètent un puissant hallucinogène.]
Un arc sentinelle ; [fabriqués exclusivement par les älvas, les arcs sentinelles sont réputés pour être plus précis et de portée plus longue que n’importe quel arc fabriqué par d’autres races. Ils ont ainsi la réputation de ne jamais manquer leur cible. Leurs flèches à tête barbelée sont fréquemment enduites de poison végétal.]
Le roi sève maîtrise parfaitement ses deux armes.

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Histoire :
Il y a de cela bien des éons, vivait à Taurëa le dernier descendant d’une très ancienne famille déchue de la noblesse älva.
Pour avoir aimé et osé toucher de son amour une princesse de sang royal, il fut banni de Samaeria. Et pour avoir été aimé en retour par cette princesse, son nom fut rayé des registres et condamné à l’oubli.
Le chagrin de la princesse fut tel qu’elle s’en laissa mourir.

L’histoire n’aura pas retenu le nom de cet älva et personne ne semble en mesure de dire qui était la princesse qu’il a aimée. Mais, à l’époque, certains bruits prétendirent qu’il y aurait eut un lien entre cette histoire et la mort inexpliquée de la princesse héritière Eloïna Threndil.
Les bruits furent étouffés et l’on n’entendit plus jamais parler de la légende de l’amoureux banni.

*** *** *** *** ***

Dans la mangrove un älva était assis sur la branche basse d’un palétuvier géant. Immobile et silencieux, il semblait fixer un point précis dans l’eau stagnante en sous bassement de son point d’observation. Contrairement au reste de l’épaisse jungle de Firimar, ici l’eau remplaçait en grande majorité la terre ferme et s’y déplacer était parfois compliqué voir même impossible par endroit si l’on ne disposait pas d’une embarcation légère. D’ailleurs, non loin de là, une embarcation sommaire, faite de simples rondins de bois attachés les uns aux autres, avait été camouflée de sorte qu’il était impossible pour un œil non averti de la détecter.

Mélancolique, le roi sève, tel qu’il s’appelait lui-même, errait dans les méandres de ses pensés.
Il y avait si longtemps qu’il avait quitté tout semblant de civilisation et pourtant, parfois, il lui semblait que ce n’était qu’hier qu’il avait été banni de Täurea, la capitale de Samaeria. Hier qu’il avait perdu le seul être qu’il n’eut jamais vraiment aimé plus que la nature elle-même.

… Eloïna …

Par delà l’imagination et la pensé, ce nom résonnait sporadiquement dans les recoins torturés de l’esprit du roi sève. Un esprit aussi sophistiqué que sauvage ou la peine et le temps avait fait leur œuvre et ou les souvenirs étaient comme les replis d’un drap mouvant ; tantôt douloureusement offert au grand jour mémoriel, tantôt cachés dans d’invisibles plis d’oubli ténébreux.

… Eloïna …

Un nom autrefois tant chéri.

*** *** *** *** ***

C’était un jour pluvieux comme de nombreux autres en cette saison. Derrière les nuages, le soleil devait être haut dans le ciel. Mais au final, peut importait les nuages ; dans la jungle de la mangrove, la canopée était si épaisse que les rayons de l’astre n’atteignaient que rarement le niveau du sol.
Là, dans la pénombre chaude des palétuviers géants, des yeux bleus nuit suivaient la piste d’un groupe de contrebandiers atalanteas qui, grâce à leur guide, un älva, progressaient à une allure plus que raisonnable.

Cela faisait plusieurs jours déjà que le roi sève pistait ces importuns malvenus. Comment avaient-ils osés profaner son royaume ? Comment avaient-ils osés venir ici, dans SA mangrove sans s’annoncer et piller des ruines ancestrales placées sous SA protection ?
Le guide, maudit soit-il, trahissait la nature en emmenant ici ces voleurs. Il serait le dernier à mourir et peut être pas de la plus belle façon.

Il était temps… .

Le roi sève abandonna brusquement sa piste pour suivre un chemin arboricole plus direct vers le point ou il avait estimé pouvoir fondre sur les étrangers. Tout en bondissant agilement d’arbre en arbre, tantôt s’aidant de lianes, tantôt courant littéralement sur les branches, il lança mentalement l’ordre à ses sujets végétaux de ralentir la progression des pilleurs.
Enfin, aussi silencieusement qu’une ombre, il se plaça en lisière de la canopée sur une branche feuillue. Là, sur cet emplacement stratégique, parfaitement camouflé et à une hauteur plus que vertigineuse, le roi sève pourrait voir sans être vu tout en restant à porté de tir … d’arc sentinelle, bien sûr.

Le prédateur était embusqué. Il attendait patiemment ses proies tout en préparant ses flèches. Cinq furent enduite d’un poison mortel foudroyant. Ceux qui recevraient ces traits mouraient avant même d’avoir touché le sol. La dernière reçu un poison tout aussi mortel mais bien moins rapide et beaucoup plus douloureux. Ce dernier, du suc gastrique d’aragone, une plante carnivore géante très rare et particulièrement dangereuse, causait lentement des dommages irréversibles dans l’organisme. L’utilisation de ce poison dénotait généralement d’une intension cruelle de faire souffrir sa victime.

Lorsque les étrangers furent en vus, le roi sève lança son esprit sur les végétaux alentours emprisonnant le groupe dans une nasse organique, tandis que, dans le même temps, six traits se fichèrent dans le corps de leur victime.
Quelques secondes plus tard, tout fut terminé. Seul le guide alvä vivait encore. Mais la crispation qui pointait sur son visage annonçait les prémices de l’effet corrosif de l’acide fluide qui parcourait déjà son système sanguin. L’agonie allait être terrible.

Le visage fermé, le roi sève s’apprêtait à quitter les lieux lorsqu’une voix juvénile aux accents étranges se fit entendre dans son esprit.

« Tu as tué mes geôliers, alvä. Libère moi et je me lierais à toi par le serment draconique. »

Le roi sève tourna le visage vers ce qui restait du groupe de contrebandiers. Malgré sa vue naturellement perçante, il ne décela rien de plus que les quelques paquets et boîtes qui commençaient à s’enfoncer mollement dans la vase de la mangrove.

« Dépêche toi, alvä, avant que je ne sois englouti par la mangrove. Je viens d’éclore enfermé dans cette boîte de fer blanc. Je n’ai pas la force de me délivrer seul et je ne sais pas encore cracher ma flamme. Hâte toi, mon futur ami. Soit prompt ou je mourrait dans les minutes à venir.»

La voix télépathique, malgré l’urgence et le désespoir qu’elle exprimait, semblait étrangement calme et serin.
Descendant de son poste de tir, le roi sève fouilla quelques secondes, puis guidé par la voix télépathique, il trouva une boîte de fer percée de trous. Il la déverrouilla et en extirpa un tout jeune dragonnet particulièrement coloré.

« Merci. Je m’appel Astraanir et je suis comme tu peut le constater un dragonnet. Tu m’as sauvé la vie, alvä. En remerciement, je me lierais donc à toi et par le serment draconique sacré, nous serons inséparables. »

(Partie joueur)

Comment avez-vous connu le forum ? (facultatif)
Mmmmm ... je laisse le soins à Eléa de deviner comment j'ai connu le fofo qu'elle m'a présentée ....... XD

Votre présence sur la semaine, sur 7 jours :
Mmmm ... en ce moment mon temps de connexion est très aléatoire. en général, je peut me co régulièrement, mais, entre les cours, le taf et l'approche de l'examen (sans compter ma douce que je me dois de cajôler ^^), j'ai de moins en moins de temps. Malgré tout, je reste présent autant que faire se peut.