Cabinet de travail

Citation :

Chère Leyna,

Bien entendu je me souviens de toi, comment oublier celle avec qui j’ai tant partagé ? Je me souviens de cette courte période passée à tes côtés, ces souvenirs resteront à jamais parmi les meilleurs de mon existence.
Je regrette encore de t’avoir ainsi abandonné sans aucune explication, mais je me devais à mon pays qui comme tu le sais traversa une forte période de troubles. Je sais bien que cela n’excuse en rien mon comportement, mais ceci c’est passé il y a bien longtemps maintenant.
Et comme tu le dits si bien dans ta lettre, nous avons tous deux changés. Le passé est mort et l’avenir des plus incertains.
La résistance est pour ma part morte et enterrée. J’ai compris que tout cela n’était que le caprice du prince gâté que j’étais. Alors aujourd’hui je m’efforce de servir mon pays et mon empereur du mieux que je le peux. J’admire ta combativité et ta détermination, mais je te conjure de bien prendre garde à tes actes, le prix à payer peut être terrible.

J’ai entendu parler de la prophétie, tout comme la majorité de Seleneï je présume. Je ne sais si je dois y accorder foi, mais je suppose que des ordres me parviendront de Daedeloth.
Pour ce qui est de l’arrivée de la reine Sen’yo, je n’ai encore reçu aucune demande de visite. Mais si tu m’assures qu’elle est en chemin, alors je ne peux que te croire. Je ne sais pas si elle se rend réellement compte des risques qu’elle encourt en venant à Anfauglith à l’heure actuelle, mais je l’accueillerai avec tous les égards dus à son rang.
Tu peut être rassurée, je ne lui révèlerai rien d’important et pas un mot à propos de sa liaison avec mon frère ne sera mentionné. Lui aussi à grandement changé et il pourrait être dangereux qu’elle veuille le revoir.

En attendant, j’espère que tu te portes bien. Si jamais tu devais manquer de quoi que ce soit, fait le moi savoir, je serai ravi de pouvoir t’aider, bien que je doute que tu le fasses.

Avec toute ma tendresse,
Arkam.

P.S :
Aïna est un nom magnifique, veux tu m’en dire plus à son sujet ? A moins que tu préfères que je me tienne à l’écart…

Il relu sa lettre, attendit patiemment que l’encre soit totalement sèche avant de rouler la feuille et de la cacheter de son seau personnel. Il attacha ensuite la missive à la patte de la chouette nocturne à qui il avait offert quelques biscuits sec. Il murmura au rapace de rejoindre au plus vite sa maîtresse et le relâcha par la fenêtre. Il contempla l’oiseau se laisser porter par les vents chaud avant de retourner s’asseoir à sa table de travail. Il paraissait calme en cet instant, mais ses pensées se bousculaient. Il se servit une tasse de thé, mais en renversa sur un feuillet. Il ne s’en préoccupa même pas.

Leyna avait attendu la réponse, et avait finit par s'endormir à l'ombre des arbres auxquels elle avait attaché son hamac. La chouette revint et dû hululer pour réveiller la demi-älva. La jeune femme ouvrit les yeux et reconnu l'oiseau et la feuille de roseaux. Elle attrapa la lettre et la lu immédiatement, remerciant rapidement le rapace nocturne d'une caresse. Un grand sourire illumina son visage à la lecture des quelques mots. Elle replia le mot, donna à boire à la chouette pendant qu'elle écrivait une dernière missive, tout aussi courte.

Citation :

Cher Arkam,

Il est environ deux heures au moment où j'écris ces lignes. J'ai encore quelques affaires à régler pour pouvoir partir. Je pense venir ce soir un peu avant le coucher du soleil. J'espère que cela te va, au pire je pourrais aller dormir à l'auberge.

A très vite,
Leyna.

Elle donna une souris à la chouette avant qu'elle parte et lia le mot à la patte de l'oiseau qui s'envola.
Elle écrit une lettre à Dulin pour le prévenir de son changement d'adresse.
Elle avait beaucoup de choses à faire afin de pouvoir partir. Elle devait vendre ses poules et ses chèvres, et ses légumes aussi. Elle devait faire ses valises, mais ce serait rapide. Elle sortit une grande cassette dans laquelle elle entreposa tout ses bouquins et parchemins. Elle fit un baluchon avec une tenue d'hiver et une couverture. Elle mit dans une besace toutes ses potions, onguents et autres mélanges. Comme sa maison semblait vide comme cela !
Elle soupira avec un sourire. Elle ne reverrait pas ces murs avant longtemps. Elle ferma la porte, et se dirigea vers la carriole où ses animaux et ses valises était entreposés. Elle posa la main sur le bois, ferma les yeux et récita une formule. Un instant plus tard elle était aux portes d'Anfauglith. Elle loua un cheval et s'installa sur la place du marché, revendant animaux et légumes.
Le soir même tout était vendu et à un bon prix. En effet elle avait prit grand soin de sa fermette et ses produits étaient de bonne qualité. Elle revendit sa carriole, restant avec ses valises. Elle s'assit sur celles-ci et récita de nouveau sa formule, connaissant parfaitement l'endroit où elle avait prévu d'atterrir.

***

Leyna arriva par magie dans le bureau du gouverneur de Fìrimar, sur le côté afin de ne pas gêner avec sa grande malle. Son chapeau de paille sur la tête, ses pieds nus, ses épaules dénudées, ses cheveux emmêlés, elle contrastait énormément avec le décor. Elle se leva, les yeux rivés sur son hôte.

"Cette formule est vraiment extraordinaire !" ^^ fit-elle avec moins d'entrain qu'elle ne l'aurait pensé.

En réalité, elle était plutôt émue de se retrouver dans cet endroit si familier si longtemps après l'avoir quitté.
Elle se demanda si Arkam lisait ses pensées ou pas. En tout cas, il pourrait y voir une grande joie et une certaine émotion. S'il lisait ses pensées, il pourrait voir qu'il lui avait manqué aussi.
Elle enleva son chapeau, le posa sur la cassette derrière elle.

"Bonsoir Arkam." dit-elle simplement en faisant une révérence maladroite.

Elle se redressa, ses yeux d'ébène plongés dans le regard clair de son ancien amant.
Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle devait dire ou faire.
Physiquement, Leyna avait un peu changé. Ses traits étaient plus fins, plus femme, sa taille s'était affinée, sa silhouette aussi. Ses hanches s'étaient élargies, elle était moins ronde qu'avant, mais gardait ses formes, rondeurs et arrondis. Ses lèvres étaient plus charnues, ses épaules plus larges, son corps s'était modelé au travail de ferme. Tous ces détails imperceptibles, que seul verrait un oeil très observateur ou... très averti...

Arkam était concentré sur ce qui semblait être un plan d’urbanisme. L’architecte en face de lui sursauta à l’arrivée impromptue de Leyna, se retournant vivement pour voir ce qu’il se passait. Le prince quand à lui, roula calmement le plan et le rendit à l’urbaniste.

« Votre projet me semble bon, vous pouvez disposer… »

L’architecte se leva prestement et sortit du cabinet. L’atalantea, quand à lui, plongea son regard céruléen dans celui d’ébène de la jeune femme se tenant devant lui. Il y avait longtemps qu’il l’avait vu. Elle avait changé. Oh pas beaucoup, mais cela se voyait tout de même un peu. Après une minute ou deux passées en silence à l’observer, le prince se leva et contourna la table de travail, un léger sourire aux lèvres.

« Je suis heureux de te revoir Leyna. Veux tu t’asseoir ? »

Il lui présenta la chaise où se trouvait l’architecte peu avant cela, puis constatant que celle ci comportait des traces de sueur, lui offrit celle où il était.

« Il fait une chaleur accablante, mais le soir arrive et l’air devrait se rafraîchir un peu. Je suis désolé pour l’odeur, mais le vent vient en direction de la ville… »

Il se tu un instant avant de reprendre.

« Ca fait longtemps… Plus de quinze ans. Tu es très belle. »

Il était lui aussi émue, moins qu’il ne l’aurait pensé, mais un peu tout de même. Il s’assit sur le bord du bureau.

« Alors tu veux revenir travailler ici ? Tu as peur que je commette une erreur avec Eléa ? »

Leyna s'assit sur la chaise qu'il lui présenta avec un faible "merci". Elle ne pouvait détacher le sourire sur son visage, ni ses yeux de ceux d'Arkam.

"Comme c'est bon de te revoir..."

Elle baissa une seconde les yeux après le compliment, avant de les replonger dans ceux de son interlocuteur. A vrai dire elle n'était pas belle, mais épanouie.

"Ca fait dix-sept ans exactement..." fit-elle.

Elle ne rougit même pas, elle ne pouvait pas se permettre d'espérer quoique ce soit de lui. Ce n'était que par pure politesse, pas pour séduire. De toutes façons, il l'avait déjà séduite, et elle savait que s'il le voulait, il ne mettrait pas longtemps à la reconquérir.

"Je ne viens pas te surveiller toi, mais plutôt elle. Je doute que tu commettes une erreur, je te connais suffisamment pour savoir que tu feras attention. C'est surtout que j'aimerai la revoir, après tout ce temps, voir si elle se souvient de moi, si je lui dis quelque chose et essayer de l'aiguiller dans ses choix, car j'imagine qu'elle ne tardera pas à savoir pour Alec malgré notre attention, et que la première chose qu'elle fera alors sera d'aller le voir. A-t-il autant changé que ça ?"

Elle était déçue du manque de réaction d'Arkam. Elle aurait voulu qu'ils se parlent, peut-être pas comme avant, mais comme de bons amis. Là ce n'était que politesse entre un homme et une femme qui s'étaient perdus de vue. Pas comme deux anciens amants.

"Je suis aussi venue pour te parler de Dulin et surtout d'Aïna..."

Elle marqua une pause, observant la réaction d'Arkam.

"Dulin est un beau jeune homme, il a bien hérité de ses parents, aussi bien physiquement que du côté caractère. Il est aussi têtu que sa mère et aussi très charismatique que son père. Il est chevalier du Roi Älva et est le meilleur ami d'Aïna..."

Elle marqua une seconde pause.

"Aïna... Elle a tes yeux, très bleus et ils rougissent assez régulièrement, puisqu'elle a mon caractère. Elle a la tête dure, il est difficile de lui faire entendre raison quand elle a une idée en tête. Elle est aussi rancunière que moi, mais c'est quelqu'un de calme et posé. Elle m'a souvent fait penser à toi. Elle vit maintenant à Samaeria, avec Dulin, depuis un an. Si tu veux en savoir plus..."

Elle se tut, regardant un instant autour d'elle. Ce bureau n'avait pas changé...

"Elle ne sait pas que tu es son père, je ne voulais pas qu'elle arrive ici à l'improviste en criant "je veux voir mon père !". Je voulais tâter le terrain avant, et si tu veux la voir, je la ferais venir."

Elle lui lança un sourire. Ca lui faisait drôle de lui raconter tout ça.

Arkam ne lâcha pas des yeux la jeune femme. Elle disait ne pas vouloir le surveiller… Peut être que oui, peut être que non. De toutes façons il n’allait pas l’empêcher de revoir Eléa. Cela aurait été peine perdue de toutes façons connaissant son caractère !

« A vrai dire, je ne l’ai pas revu depuis quelques années. Il doit errer sur Firin en solitaire et se prendre la tête sur le passé le connaissant. »

Il se releva et alla à la porte demander du thé. Puis revint posa ses mains sur le dossier de la chaise où se trouvait Leyna. Ses cheveux sentaient bons les fleurs sauvages. Elle se mit alors à parler de Dulin et d’Aïna.

« Dulin est devenu chevalier au service du seigneur Elwë ? Aïna vit avec Dulin ? Ils sont amants ou simplement colocataires ? J’aimerai bien la rencontrer, oui. »

Il fit un grand sourire, dévoilant une rangée de dents blanches aux canines légèrement plus proéminentes que la normale. Un serviteur entra alors avec le thé et déposa son plateau fumant sur la table. Une revigorante odeur de menthe s’élevait dans l’air. Le domestique servit deux gobelets avant de s’éclipser discrètement. Le gouverneur tendit l’un des verre fumant à la femme et s’empara de l’autre gobelet. Il sirota la moitié du liquide sucré avant de reprendre la parole :

« Tu peux reprendre ton travaille si cela peut te rassurer sur la venue d’Eléa. J’espère juste que toi aussi tu feras bien attention à tes actions et tes paroles. Mais je pense que je n’ai pas besoin de te le dire en fait. »

Il finit son verre et le reposa dans un tintement sonore sur le petit plateau d’argent ouvragé.

« Je vais te laisser te rendre aux cuisines, tu trouveras sûrement la gouvernante dans les environs. Elle se chargera de te trouver un chambre et un poste. Je m’excuse, mais je meurt de faim et j’ai encore bien du travail. »

Une fois que Leyna se leva, il l’a prit dans ses bras et lui embrassa la joue, lui murmurant que ça lui faisait du bien de la revoir.

"Pauvre Alec..." dit-elle en soupirant.

Leyna se rappelait de lui comme l'amoureux qu'il était, et elle réalisait qu'elle ne le connaissait pas vraiment. Juste par l'intermédiaire d'Eléa. La personne qui le connaissait le mieux devait bien être cette dernière d'ailleurs. Arkam s'approcha d'elle, ramenant avec lui une odeur de jasmin et d'encens.

"Chevalier du roi oui !" fit-elle, fière comme s'il était son fils biologique. "Ils vivent ensemble, mais en tout amitié. Je lui enverrais une lettre pour la faire venir ici un de ses jours, quand Eléa sera partie au cas où Dulin veuille venir avec elle."

Elle lui rendit son sourire, et le remercia pour le gobelet de thé. Elle le but, savourant cette boisson qu'elle n'avait pas l'habitude de goûter. Le parfum d'Arkam fut masqué par l'odeur sucrée du thé à la menthe.

"Ne t'inquiète pas, tu me connais..."

Elle eut un sourire quand il se corrigea. Elle posa à son tour son verre sur le plateau. Le sien était à moitié plein encore.

"Alors je vais aux cuisines !" fit-elle en se levant.

Il la prit dans ses bras. Surprise, elle ne réagit pas tout de suite. Il l'embrassa sur la joue, lui murmurant quelques mots. Elle se prit à sourire, peut-être un peu plus qu'elle ne l'aurait voulu. Ce qu'elle fit ensuite l'étonna d'autant plus, l'enlaçant à son tour et déposant un baiser sur la joue de son ancien amant. Elle fut cependant plus vive et s'échappa vers ses bagages. Elle s'assit sur ceux-ci et, avant de s'éclipser, elle déclara, légèrement ironique sur le dernier mot :

"Le sentiment est partagé... Monseigneur..."

Assise sur sa malle, elle s'inclina, murmurant la formule qui l'emmenerait, avec ses affaires, dans les cuisines.

***

Leyna apparut dans les cuisines quelques secondes plus tard, faisant hurler de peur la cuisinière.

"Pardonnez mon intrusion.
- T'as failli me faire mourir de peur, idiote ! Qu'est-ce que tu fais là, qu'est-ce que tu veux ?!"

Visiblement, elle était très en colère. Leyna soupira, décidant de s'énerver un peu plus tard. En réalité, elle était encore un peu transportée d'avoir revu Arkam.

"Je suis..."

Elle réfléchit en quelques secondes. Et si elle devenait la Dame de compagnie d'Eléa.

"... Savez-vous qu'il y aura bientôt une invitée de marque ici même ? Je suis sa Dame de compagnie. Et je serais la Dame de compagnie de chacun des invités d'Ar... de Monsieur Arkam. Dès qu'il recevra quelqu'un, je serais celle qui accompagnera ce quelqu'un. Et en dehors de cela, j'aiderai au service du Prince lui-même."

Elle fit un sourire à la femme devant elle, restée muette de stupéfaction.

"Je commence demain, où puis-je dormir cette nuit ?"
- Euh, j'fais app'ler quelqu'un qui t'montrera. Ethaaaaaaaaan !
- Oui M'man !
- Montre à cette jeunette où c'qu'elle peut loger, mène-la à la chambre du fond.
- Oui M'man ! Suis-moi !"

Leyna suivit le dénommé Ethan, ses bagages la suivant en lévitant.
Le soir même elle était installée. Elle était dans la même chambre qu'il y avait 25 ans...

[Echange terminé]

[Quelques jours plus tard]

Arkam était de nouveau au calme dans son bureau. Il venait de valider un tout nouveau projet d'assainissement de la ville et se concentrait maintenant sur la réception de la reine sen'yo. Le problème était qu’en fait celle ci venait en secret sous l’identité d’une quelconque duchesse. Il ne fallait donc pas qu’il ait l’air de recevoir une reine et en même temps cela le gênait de ne rien préparer pour sa venue. Le problème était né dans sa tête peu après l’arrivée de Leyna et il n’avait toujours pas trouvé la solution. Il s’enfonça dans sa chaise, relevant la tête en arrière afin de soulager ses vertèbres endolories d’être trop resté penché sur la paperasse.

Il était en pleine contemplation du plafond décoré de frises bariolées, quand son esprit s’éclaircie soudainement. Il la recevrait en tant qu’ambassadrice sen’yo, ce qui voulait dire qu’il pouvait organiser des festivités afin d’en mettre plein la vue à celle ci sans pour autant trahir sa condition de reine. Bon, le seul bémol était qu’il devrait sans doute prévoir une réunion avec tous ses conseillers et Eléa, mai bon il improviserait en temps voulu. Le mieux était peux être de la prévenir. Il se saisi de sa plume et d’une feuille vierge, la couvrant de sa plus belle écriture et lui exposant le problème. Ainsi elle aurait le temps de s’organiser. Une fois la lettre scellée, il prit un petit sifflet en métal brillant et se plaça à la fenêtre avant de souffler dedans.

Une grande ombre noire se détacha rapidement sur le ciel azur, grossissant rapidement. L’ungwe se posa dans un nuage de plumes noires, émettant un croassement rauque des plus sonores. Le prince lui fixa le message et l’envoya porter le message à la petite reine, en espérant que celle ci ne prenne pas peur en apercevant le volatil. Ceux ci étaient remarquables pour convoyer lettres et paquets sur de longues distances. Il regarda la tâche noire disparaître au loin et se concentra sur les préparatifs.

Quelques heures plus tard, un appartement parmi les plus somptueux du palais était en cours de préparation pour Eléa elle même, tout comme des chambres joliment décorées étaient réservées pour sa suite. Des bouquets de lys blanc et de jasmins seraient disposés dans chacune d’entre elles et des tenues seraient mises à dispositions. Maintenant, il ne restait plus qu’à prévenir les cuisines et les domestiques qu’une réception aurait lieu le soir de l’arrivée de la sen’yo.

Voilà un nouveau problème de résolu ! Bon, il avait bien travaillé et allait se détendre un peu maintenant. Il se dirigea vers les jardins encore écrasés par le soleil d’été…